Sempé et ses amis
Bande à part
Jean-Jacques Sempé, c’est bien sûr le Petit Nicolas. Un regard moqueur, espiègle parfois, mais jamais méchant. En tout cas empli de tendresse et de poésie. Alors, tout a-t-il déjà été dit sur le Girondin ? Pas forcément, comme en témoigne cette exposition, qui rassemble une dizaine de ses dessins originaux et quelque 70 sérigraphies, sans oublier nombre d’oeuvres de ses maîtres ou amis. Citons Chaval, Bosc, mais aussi l’immense Saul Steinberg, Savignac (l’affichiste avec un grand “A”) ou encore l’illustrateur américain Edward Koren, qui fit les belles heures de The New Yorker. En somme, un accrochage comme un portrait en creux, et un sacré panorama !