Kaloian Toshev
Muses en scène
« Clean, coloré et un peu abstrait ». Ainsi Kaloian Toshev définit-il son art. On pourrait ajouter à cette liste bien d’autres épithètes, comme “étrange”, “envoûtant” ou… “beau”, tout simplement ! C’est d’ailleurs là le principal moteur du Bulgare, aussi connu sous le nom de MZK, qui dit être « fasciné par la beauté féminine » et plus particulièrement par les visages. « Ils ont quelque chose de spécial, difficile à saisir, et c’est ce qui les rend encore plus désirables à mes yeux », ajoute l’esthète, qui sublime ses sujets à travers des portraits tantôt futuristes, tantôt chimériques, mais toujours captivants. « J’aime surtout expérimenter », précise l’intéressé. Formé aux arts visuels puis à l’architecture, ce trentenaire a commencé à dessiner « très tôt » et n’a depuis jamais arrêté, même si au fil des années le papier et les crayons ont laissé place aux outils numériques, voire à l’intelligence artificielle, stimulant d’autant plus sa débordante créativité. Ses oeuvres parlent pour lui, alliages singuliers de formes, de textures et de couleurs éclatantes. Ici une fille orange à la peau mouchetée de petites pyramides, là une autre au corps translucide et rempli de sphères zébrées ou encore recouvert d’une colonie de pompons bigarrés… Si « les femmes sont des muses », Kaloian Toshev nourrit également d’autres passions, notamment les sports extrêmes. Il pratique le snowboard depuis 25 ans, le motocross et, depuis peu, le Ving Tsun, un art martial chinois dont « la simplicité et l’efficacité m’ont séduit », confie-t-il. Jusqu’à infuser son travail, à n’en pas douter.
À visiter / mzk.art // @mzkvisuals