Bertrand Belin
& les Percussions Claviers de Lyon
On se souvient de ses premiers essais. Une orientation chanson française, sage et bien coiffée, par ce guitariste de scène pour -M- ou Bénabar. Puis il y eut Hypernuit (2008) qui le plaçait dans les pas de Bill Callahan – mêmes timbre sépulcral et narration tordue. Depuis, le Morbihannais joue avec les mots, les répète jusqu’à l’absurde à la façon des poètes Charles Pennequin ou Christophe Tarkos. La voix, elle, évoque aussi Yves Montand… que Belin a repris récemment. Au Casino d’Arras, il revisite son propre répertoire avec les Percussions Claviers de Lyon, histoire de vous surprendre un peu plus… mais ça fait partie du jeu, non ?