Jessica 93
Derrière ce nom un peu foireux, se cache un one-man-band devenu l’un des phénomènes noise les plus excitants du moment. Plus encore que son premier LP, unanimement salué, les performances scéniques de Geoffroy Laporte retiennent notre attention. Encapuché, tête baissée, le natif de Seine-Saint-Denis enchaîne des riffs lancinants répétés jusqu’au surmenage, plaque de lourds accords sur sa basse, pour un résultat sombre, très sombre, évoquant la noirceur et la boîte à rythmes de Cure période Pornography (1982). Brillante idée donc de l’inviter à se produire au Rockerill Festival, situé dans la fameuse usine sidérurgique désaffectée constituant un décor idoine. D’autant que la nuit s’annonce intense, du punk rock (JC Satàn, Le Prince Harry, TITS…) à la techno la plus puissante (The Horrorist, Minimum Syndicat…).



