Le Grand Bleu

Lieu des premières émotions théâtrales, le Grand Bleu est, pourtant, un peu plus qu’un théâtre. Il propose « une programmation pour apprendre à grandir, de l’enfance jusqu’au seuil de l’âge adulte », assure Grégory Vandaële, le directeur. Comme « une fenêtre ouverte sur le monde », tel qu’il va ou déraille. Car ici, aucun sujet n’est éludé. Cette nouvelle saison ne déroge pas à la règle. On y évoquera l’intégration et la tolérance sur un petit plateau (Casimir, où quand l’ostracisme gangrène un village de lutins), le drame de l’exil forcé (Esquif (à fleur d’eau), dans lequel Anaïs Allais Benbouali écoute la Méditerranée). On parlera aussi de la mort (Oiseau d’Anna Nozière), de sexualité (The Beach de Sarah Vanhee) et des amours plurielles (Cœur avec les doigts d’Enora Boëlle).

Y’a d’la joie

Face à la « noirceur ambiante », le Grand Bleu ménage « des espaces d’enthousiasme, de beauté et d’humanisme ». Il nous invite même, quel que soit notre âge, à oser l’optimisme. Notamment grâce à Creuser la joie, du nom de la création de Marie Levavasseur, conçue comme une grande expérience ludique. Mais en attendant de découvrir cette trentaine de spectacles… place à la fête ! Rejoignez donc une Happy manif endiablée dans le nouveau parc Marx Dormoy ou la compagnie du Tire-Laine, prête à brancher « la grande sono mondiale » et à électriser la rentrée – pas si cafardeuse, à bien y regarder…