Gipi
Stacy
FuturopolisOn ne présente plus Gipi. Depuis près de vingt ans, le Toscan règne sur la bande dessinée italienne. Dans ce dernier album, Gian Alfonso Pacinotti déconcerte. Un scénariste à succès, plutôt de gauche, nommé Gianni, évoque en interview un rêve étrange où il enlève, drogue et séquestre une certaine Stacy, qu’il trouvait plutôt « bonne ». Un rêve, hein. Mais dès lors, les réseaux s’emballent et voici Gianni mis au pilori : machisme, misogynie, etc. Tout à la fois description d’une solitude, récit d’un glissement vers la folie, Stacy se veut également critique des réseaux sociaux, de la téléréalité et d’une certaine gauche dite “bien-pensante”. Cette BD oppressante met très mal à l’aise… et n’apporte rien de neuf sur des sujets finalement peu originaux. Dommage.
256 p., 25€