Ann O’aro
En toute intimité
D’abord, une fausse piste : un pseudonyme à consonance irlandaise en forme de jeu avec son propre patronyme (Hoarau). Et puis nous voilà bousculés par cette présence, cette voix et cette diction, quelque part entre Camille et Charles Pennequin. En français ou en maloya, Ann O’aro aborde sans ambages, sur lit de cuivres ou de vents, l’inceste, les violences intrafamiliales – mais aussi, heureusement, le véritable amour. Et de cette boue, elle a fait de l’or.