Next Festival
Libre-échange culturel
Ce festival franco-belge abolit les frontières. Entre les arts bien sûr, mais aussi les peuples, les cultures. En témoigne le nouveau tour de force d’Alexander Vantournhout, qui ouvre cette édition. Dans Foreshadow, le circassien flamand place huit interprètes face à un grand mur, comme le symbole de toutes les barrières à franchir dans le monde… Toujours aussi foisonnant (plus de 40 créations réparties dans 15 villes de l’Eurométropole), Next reste le lieu de toutes les découvertes et se transforme en terre d’exil. C’est par exemple Amir Reza Koohestani qui met en scène dans Blind Runner deux coureurs de fond fuyant l’Iran. De même, Tatiana Frolova raconte la disparation progressive de son pays natal, la Russie, au lendemain du déclenchement de la guerre en Ukraine (Nous ne sommes plus…). Raison de plus pour plonger dans Le Jardin des délices, de Philippe Quesne, d’après le fameux tableau de Jérôme Bosch. Entre la fable rétrofuturiste et le western contemporain, cette pièce hallucinante, “lynchienne”, imagine une société utopique dans laquelle toutes les espèces vivraient libres et en harmonie. On peut toujours rêver, sans doute, mais c’est justement le propre du spectacle vivant, non ?
Foreshadow
Le performer flamand Alexander Vantournhout adore les défis physiques, flirter avec les limites imposées par la gravité. Dans Foreshadow, il conduit huit interprètes durant plus d’une heure entre danse et cirque. Ensemble, ils livrent un facétieux jeu d’équilibre, comme une ode à la cohésion. La suite à lire ici…
C’est un spectacle monumental (5h30) et apocalyptique. Féru de littérature, Julien Gosselin entrelace cette fois des textes d’Arthur Schnitzler et de Thomas Bernhard pour raconter la fin du monde. La suite à lire ici…
Créée durant le confinement, la nouvelle pièce de Christian Rizzo brouille la frontière entre l’intérieur et l’extérieur, l’habitat et le corps. La sute à lire ici…
En rupture avec le théâtre traditionnel, Rodrigo García a fait scandale avec des pièces iconiques comme Golgotha Picnic (2011), décrivant un Christ déçu par l’humanité. Auteur, plasticien, réalisateur, l’Argentin croise les disciplines et recourt volontiers à la performance afin de sonder les failles de la société. La suite à lire ici…
Mette Ingvartsen conjugue brillamment l’intime et le collectif. On l’a vue interroger les relations entre l’humain et la nature (The Artificial Nature Project), mettre en scène la nudité et la sexualité (69 Positions, 7 Pleasures) ou plus récemment transformer la danse en exutoire (The Dancing Public). La suite à lire ici…
Sélection / 09 & 10.11 + 21.11 : Alexander Vantournhout – Foreshadow // 10 & 13.11 : Felwine Sarr, Etienne Minoungou & Simon Winsé – Traces. Discours aux nations africaines // 11.11 + 14 & 15.11 + 18 & 19.11 : Aymeric Hainaux & François Chaignaud – Mirlitons // 14 & 15.11 + 21 & 22.11 : Léa Drouet – J’ai une épée // 16 & 17.11 : Zoë Demoustier, Marie-Eve Huot, BRONKS & Le Carrousel – Choeur Battant | Beating Choir // 17 > 19.11 : Mette Ingvartsen – Skatepark // 18.11 : Julien Gosselin – Extinction • Christian Rizzo – En son lieu // 21 & 22.11 : Lina Majdalanie & Rabih Mroué – Hartaqāt (Hérésies) // 23.11 > 01.12 : Philippe Quesne & Vivarium Studio – Le Jardin des délices // 24 & 25.11 : Amir Reza Koohestani – Blind Runner • Rodrigo García – Jésus est sur Tinder • Madeleine Fournier & O D E T T A – Branle // 27 & 28.11 : Tatiana Frolova – Nous ne sommes plus… // 02.12 : Amanda Piña – EXÓTICA…