Alexandre Clérisse
Feuilles volantes
DargaudUn collégien des années 1990 se découvre une vocation de bédéiste. Un moine copiste du Moyen-âge se lance dans la fiction au risque de finir sur le bûcher. En 2070, une autrice s’interroge sur la suite à donner au travail de son père. Soit trois récits reliés, dont l’imbrication forme un élégant canevas sur lequel Alexandre Clérisse observe notre besoin de créer. Dans cette échappée solo, après sa brillante trilogie en compagnie de Thierry Smolderen, le dessinateur mêle les époques et les destins façon Cloud Atlas avec un plaisir communicatif. Si cette mécanique menace parfois de tourner à vide, l’essentiel est ailleurs : Feuilles volantes est un chant d’amour à la bande dessinée. Aussi touchant dans sa dimension personnelle que remarquable dans sa composition.
144 p., 23€