Malik Djoudi
Beat generation
Héritier de discrets dandys nommés Alain Chamfort, Christophe ou William Sheller, Malik Djoudi marie son amour de la pop française lettrée à celui des nappes électroniques. Le résultat, pas toujours original mais franchement convaincant, a séduit un certain Daho. Un duo et quelques premières parties durant l’Eden Tour auront mis en lumière ce trentenaire timide. Le Rennais n’étant pas vraiment du genre à s’incruster, mais « à souffler sur les ailes de ses protégés pour les faire s’envoler » (dixit Lou Doillon), Malik Djoudi devrait s’affranchir rapidement de cette tutelle prestigieuse. Il en possède le talent, en tout cas.