Pone
Planantes platines
Sous le nom de DJ Pone, on l’a vu réveiller le Svink, s’acoquiner avec Fabe, zoner avec Casseurs Flowters, brouiller les pistes avec Matmatah, arroser Qhuit de ses prods précieuses ou signer l’imparable Trans Boulogne Express avec Birdy Nam Nam, dont il fut l’un des membres fondateurs. Bref, le parcours de Thomas Parent révèle une grande agilité. Mais voilà : la quarantaine venue, Pone lâche son préfixe de DJ et, en compagnie de Superpoze et Boogie Vice, le Français signe un disque à l’élégie contagieuse. Fine, aérienne et introspective, l’electronica de Radiant, digne d’un James Blake, surprend – pour séduire aussitôt. Le genre d’oeuvre à déguster à l’horizontale. Ce sera, à n’en pas douter, un sacré challenge pour son auteur que de l’inclure dans un set – se concentre-t-il uniquement sur ce petit dernier, ou nous fait-il voyager à travers sa vingtaine d’années de carrière ?