The Brian Jonestown Massacre
Toujours vivants
C’est vrai, le rock’n’roll est mort. Enfin, presque. à l’heure où l’on fait croire aux Cubains que la musique du Diable est affaire de septuagénaires botoxés, les Brian Jonestown Massacre font figure de derniers des Mohicans. Anti-héros d’une mythologie marquée par la violence et la folie, Anton Newcombe aura réussi l’exploit, primo, de rester vivant – revenant de l’alcoolisme et l’héroïnomanie. Secondo, de rester créatif malgré les excès ou, pire encore, la sobriété. En atteste sa discographie, qui butine du psyché à la new-wave, du shoegaze au post-punk, comme un dernier grand inventaire avant liquidation.