Twin Shadow
Confess
4AD / NaïveTwin Shadow : La référence à la dualité est significative, il y a bien quelque chose d’ambivalent dans les morceaux de l’Américain George Lewis Jr. Ce son très daté new wave eighties pourrait être un peu rance, mais il est paradoxalement la bande-son idéale de 2012, des soirées « moustache » et du déhanché dont on n’a eu honte qu’entre 1990 et 2010. De même ces pop songs endimanchées, aux rythmiques presque house sont tempérées par la gravité qu’incarne à merveille la voix de crooner de Lewis (qui rappelle Morrissey sur certains titres comme The One). Twin Shadow confirme le bien qu’on avait pensé de Forget voici deux ans avec ce Confess à la beauté sidérante : dix titres d’une singulière qualité.