Beth Jeans Houghton & the Hooves of Destiny
Yours truly, Cellophane nose
Mute/NaïvePrenons une voix haut perchée qui emprunte des détours mélodiques plutôt déconcertants et module au-delà du raisonnable (Liliputt). Ajoutons l’Afrique de l’ouest à portée d’arpèges : les guitares de Vampire Weekend (Atlas). Et enfin, un folk augmenté de grosses cavalcades romantiques, savamment déconstruites – juste avant qu’on ne songe aussi à citer Arcade Fire (Sweet Tooth Bird). Option 1 : ne boudons pas notre plaisir, ce premier album de l’Anglaise a tout pour plaire. Option 2 : ce collage baroque nous fait courir un sérieux risque d’indigestion. La recette est parfaitement maîtrisée, c’est sûr. Mais si l’un ou l’autre de ces ingrédients incommode, il y a fort à parier qu’on en trouvera vite la composition d’un goût aussi contestable que la pochette. En attendant, elle bluffe. Et on a les chansons.