Maria, ma sœur, je ne suis pas un ange !
Pièce de Tristan Bourlard, mise en scène : Denis Gayzal assisté de Jérôme Gayzal. Avec Myriam Kaminski et Jean Loubry
Maria Deraismes fut poussée dans les oubliettes de l’Histoire, car tenue pour “bourgeoise” et dès lors ennemie dans cette révolution prolétarienne naissante.
La vie de Maria Deraismes, d’une troublante actualité, racontée par sa sœur aînée, Anna et son fidèle compagnon de route, Léon Richer. Nous plongeons dans la fin du Second Empire; nous découvrons Maria, l’enfant prodige, la femme célibataire, ses amitiés, son train de vie, la gestion de sa fortune, ses origines familiales, ses difficultés de santé, le hasard qui changea sa destinée, la portée de ses discours et les immenses progrès qu’elle apporta aux femmes et enfin sa création de la première loge maçonnique mixte le Droit Humain, enfantée dans la douleur.Alors que Maria vient de mourir, Anna retrouve son vieil ami Léon. Ils partagent, le temps d’une soirée, leurs souvenirs et revivent 20 ans de combats féministes. Ils incarnent tour à tour plus de 20 personnages parmi les plus emblématiques de cette histoire mouvementée. Une prouesse de mise en scène et d’acteurs !
Maria Deraismes fut la figure de proue du féminisme européen du milieu du XIX° siècle. Maria fut : auteure, écrivaine, philosophe, fortunée, fondatrice du féminisme européen, lobbyiste, propriétaire de journaux, mécène, musicienne, peintre. La seule limitation de ses talents fut bornée par sa santé fragile. Sa vie, son œuvre ont été largement effacées des mémoires. Pourquoi ? Essentiellement, pour des raisons politiques.
