Arras Film Festival
Édition spéciale
L’Arras Film Festival souffle ses 25 bougies, mais c’est lui qui s’occupe des cadeaux ! Jugez plutôt : 115 films, des avant-premières françaises et internationales à tire-larigot, des invités de premier plan… le tout sans strass ni paillettes (pas l’esprit de la maison) mais en fanfare, assurément !
En fanfare, c’est justement le film d’ouverture, qui met en scène (et en musique) un chef d’orchestre se découvrant un frère caché et joueur de trombone, dans le Nord. Entre rires et larmes, cette comédie dramatique signée Emmanuel Courcol lance parfaitement une édition pas avare en émotions ni surprises. À commencer, peut-être, par Un Ours dans le Jura de… Franck Dubosc, qui réunit Laure Calamy et Benoît Poelvoorde dans une oeuvre « digne des frères Cohen », s’enthousiasme Éric Miot, le délégué général. Tandis que Vincent Lindon défend Jouer avec le feu, drame shakespearien sur la percée de l’extrême droite, Sandrine Kiberlain (invitée d’honneur avec Cécile de France) nous parle de son métier d’actrice, en marge de la présentation de Sarah Bernhardt, la divine, de Guillaume Nicloux, où elle incarne la première grande star internationale.
Du lourd !
En parlant de films en costume, la rétrospective “amour, perruque et musique” offre l’occasion rêvée d’admirer quelques chefs-d’oeuvre sur grand écran dont… Barry Lyndon de Stanley Kubrick ! Outre ses fameuses “Visions de l’Est” (où l’on voyage cette année en République Tchèque), le festival fait aussi la part belle au cinéma d’animation, avec son lot de « petites pépites ». Ainsi, on ne ratera pas La Vie, en gros, de la Tchèque Kristina Dufková, soit les pérégrinations d’un ado corpulent et complexé, mais décidé à perdre du poids par amour, quitte à se perdre… De l’émotion, on vous dit !