Didouda Arras Festival
On connaît la chanson
Derrière ce clin d’œil à la regrettée Jane Birkin (l’album Di Doo Dah, 1973), ce festival promeut les chansons dans la langue d’Aya Nakamura, et met donc le français à l’honneur, dans toutes ses gammes. Un peu comme les Francofolies, nous direz-vous ? Sans doute, mais ici, l’ensemble est plus intimiste et propice à la découverte. L’immense majorité des concerts étant gratuite, on pourra repérer à notre guise, et à l’Hôtel de Guînes, les grands noms de demain. Entre les chatouillis balkaniques de Zaraf Guili, la bossa mâtinée de mélancolie souriante de Séverin ou les morceaux joyeux, ciselés et irrévérencieux de la violoncelliste Hélène Piris, on ne sait où donner de la tête. Saluons la venue de Christian Olivier, figure charismatique des Têtes Raides, qui remit à l’honneur un style néoréaliste dans la forme, mais punk-rock dans l’esprit. À noter, enfin, la diffusion d’une comédie musicale signée Chantal Akerman, Golden Eighties (1986), où Delphine Seyrig et Lio rappellent, s’il le fallait, que l’amour est aussi une chanson.
Sélection / 21.06 : Fête de la Musique, Zaraf Guili, // 22.06 : Hélène Piris, Romain Watson, Les Mauvaises Langues, Christian Olivier, Radio Loukoum, Le Marché qui chante // 23.06 : David Cranf, Zebre, Severin, Lou K, Golden Eighties