Lescop
Pop en stock
Au début des années 2010, Lescop et quelques autres (Mustang ou Aline, voir page 53) remettaient la langue de Molière au goût du jour. Héritier de Joy Division, Daniel Darc ou d’Étienne Daho, ce karatéka accompli (tiens, comme Jean-Jacques Burnel, des Stranglers) mêlait pop énervée et influences lettrées. À un premier album quasi-parfait succéda un deuxième qui ne tint pas tout à fait ses promesses sur la longueur, tandis que le troisième, Rêve parti, plus raffiné et minimaliste, n’a pas encore livré tous ses secrets. Quoi qu’il en soit, ces concerts sont l’occasion de réentendre des sommets tels que La Nuit Américaine, La Forêt ou Los Angeles.