La Nuit juste avant les forêts
(Bernard-Marie Koltès / Matthieu Cruciani)
Seul dans la nuit, sous la pluie et au milieu d’un décor qui pourrait être un quai de métro ou une rue isolée, un homme noir s’adresse à un inconnu. Il lui donne du “tu” (mais ça pourrait bien être “nous”), lui demande une cigarette, du feu, mais surtout à ce qu’il reste avec lui. Il a besoin d’un bon bain, d’une chambre et surtout de parler. Jean-Christophe Folly raconte l’exclusion, la solitude, la précarité, le racisme au fil d’un monologue signé Bernard-Marie Koltès.