Yolande Bashing
Disparaître
(Bruit blanc)Fin 2019, ce Lillois publiait Yolande et l’amour, 10 titres oscillant entre techno et chanson, poésie et mélancolie, synthés désaccordés et spoken word tremblant. Avec Disparaître, il utilise peu ou prou les mêmes ingrédients, tout en creusant un sillon plus pop (l’inaugural Delhi) voire dancefloor, à l’image de l’imparable CQSFDM et son étrange mais addictif refrain. « Je fais ce qui se fait de mieux en musique torchée de sortie de bar » clame l’intéressé. Il y a du Flavien Berger dans ces compositions électroniques, et même du Laurie Anderson : le crescendo de Solitude est une merveille du genre. Si les textes font la part belle à l’autodérision (comme une réponse à l’absurdité du monde), Yolande Bashing s’impose comme un nom à prendre très au sérieux.