Belle and Sebastian
Late Developers
Matador RecordsÀ quel moment ça a déconné, Belle and Sebastian ? Les intégristes des tables de la loi indie-pop situent ceci à 2003, lorsque Stuart Murdoch infusa un peu de sève dans sa tisane – un disque produit par Trevor Horn, tout de même ! Pour nous, l’âge d’or, c’est 1996-2006 (The Life Pursuit contenant son lot de réussites soul pop). Depuis, Belle and Sebastian alternait coups d’éclats et disques moins inspirés. Mais jamais les Écossais ne nous avaient douchés avec une telle eau tiède. Nous n’avions pas encore entendu chansons plus passe-partout, mélodies tristement conventionnelles, arrangements aussi putassiers. Les rares exceptions ne parviennent pas à sauver l’ensemble du marasme. N’insistons pas. De toute façon, on ira tout de même les voir sur scène. La nostalgie, camarade…