Suzane VS Hervé
French connection
C’est l’histoire de deux autodidactes montés à Paris pour percer dans la musique. Un classique, en somme. Nouvelles figures de l’electropop à la française, Suzane et Hervé ont-ils plus qu’un prénom vintage à partager ? On refait le match.
Le blaze – La mode est aux vieux prénoms. Océane Colom a piqué le sien (Suzane, donc) à son arrière-grand-mère, en virant un “n” au passage parce qu’elle « adore sa graphie avec le z en plein milieu ». ■ Hervé, lui… eh bien s’appelle Hervé Le Sourd. Dinguerie.
Chacun sa route – Suzane fut d’abord danseuse. Après dix ans de conservatoire à Avignon, elle bosse comme serveuse à Paris où elle trouve l’inspiration pour ses textes et compose Toï Toï. ■ Hervé, lui, se rêvait footballeur (au FC Lorient, chez lui) avant de rater sa vie en devenant musicien, fondant le duo Postaal et écrivant « par accident » pour Johnny… La lose, quoi.
T’as le look coco ? – Carré roux flamboyant, combinaison façon Bruce Lee dans La Fureur du dragon : Suzane sait soigner son image. ■ De son côté, Hervé s’est immortalisé en claquettes-chaussettes dans sa cuisine, pour le clip de Si bien du mal. Pas de bol, il a été vu plus d’un million de fois.
Côté son – Là, on a bien affaire à la même école. Suzane se définit comme « une conteuse d’histoires vraies sur fond d’electro », quelque part entre Piaf et Daft Punk. ■ Hervé raconte lui aussi ces petits riens qui font une existence (les amours foireuses, les petits boulots), agrémentant ses textes de boîtes à rythmes et de synthés… Allez, match nul.
HERVÉ (+ POMME, YUKSEK, FOLAMOUR…) / Reims, 25.06, La Magnifique society (Parc de Champagne), 14h>22h30, Pass 1 jour : 35€>31€