Béatrice et Bénédict
Après Le Trouvère de Verdi, Richard Brunel s’attaque à Béatrice et Bénédict, un sommet de l’opéra-comique que Berlioz adapta de Beaucoup de bruit pour rien, de Shakespeare. Celui-ci narre les affres de deux jeunes gens forcés de se marier par leur entourage. A la demande de La Monnaie, le metteur en scène français a retravaillé les textes au plus près de la version anglaise afin de sublimer l’expressivité de la musique. A l’ombre de la gaieté de la composition, il révèle aussi la mélancolie et les questions existentielles propres à l’amour.