Pukkelpop

 

 

 

James Blake

Revoilà le « petit prodige du postdubstep ». Cinq ans après ses débuts, on pourrait varier la présentation, c’est vrai. En même temps, le Londonien mutique, complice de Brian Eno, RZA ou Bon Iver, n’a guère changé son fusil d’épaule : des rythmes abyssaux, une voix légère et sensible, ou comment briser nos petits coeurs fragiles avec des basses subsoniques. La formule est magique, pourquoi en changer ?

 Jamie XX

Exit, le noir et blanc du premier LP de The XX (2009). C’est un nuancier Pantone qui contient le premier essai solitaire (ou presque) de Jamie XX. Aucun doute, donc, sur ce qui nous attend ici : une explosion de teintes, de l’electro en technicolor, du hip-hop fardé… En d’autres termes, d’éblouissants reflets des clubs londoniens. De quoi nous mettre la (g)ouache.

Natalie Prass

Le charisme mutin de l’héritière de Dusty Springfield touche en plein coeur. Valses bordées de cuivres, handclaps ravageurs, lits de violons et haies de harpes, ces morceaux country, soul, pop semblent sans âge. Un havre de paix, loin des décibels et de la foule déchaînée.

Django Django

Confirmation pour Django Django, dont le deuxième LP a dépassé nos plus fols espoirs. Sur les planches, les Irlando-écossais la jouent débonnaires, conscients de la puissance de leurs étranges morceaux et ce, sans jamais se prendre au sérieux – ce ne sont pas les petits frères du Beta Band pour rien.

Tyler, The Creator

Hier, lui et son collectif Odd Future incarnaient l’espoir d’un renouveau du hip-hop. Un chemin pavé de mauvaises intentions, de beats crades et de samples tordus, sur lequel avance un flow rauque et rocailleux. À quoi s’attendre sur scène ? Eh bien, tout dépend de l’humeur du fils spirituel d’Ol’Dirty Bastard.