Home Style Ecole de détectives privés (Esarp)

Un métier à suivre

(c) esarp Claude CANCES

Avis aux Sherlock Holmes et autres Nestor Burma en herbe. Depuis 2012, à Paris, l’Ecole supérieure des agents de recherches privées (Esarp) dispense une formation… de détective privé. Au programme ? Surveillance, filature, recueil de témoignages, prises de vue… D’une durée d’un an, ce cursus est accessible aux titulaires d’un bac+2 et, évidemment, d’un casier vierge. Quels sont les débouchés ? Ils sont vastes. Si le constat d’adultère reste un classique, la plupart des clients demeurent des entreprises (le salarié est-il vraiment malade ? Vole-t-il du matériel ?). « Les demandes proviennent également d’organismes parapublics comme la Caisse d’allocations familiales ou la Caisse primaire d’assurance maladie, cherchant à confondre les fraudeurs, explique Samuel Mathis, président de l’Esarp. La généalogie est aussi une voie intéressante ». C’est l’Arrageois François Vidocq, bagnard devenu policier, qui est considéré comme le père fondateur du métier, au début du XIXe siècle. Mais attention, si cette activité est bien ancrée dans l’imaginaire collectif, elle ne s’improvise pas. Elle est d’ailleurs contrôlée par le Conseil national des activités privées de sécurité, placé sous tutelle du ministère de l’Intérieur. élémentaire…

Julien Damien

Esarp
55 avenue Marceau, Paris
A visiter / ecole-detective.com

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A lire / Les Détectives privés pour les nuls
(édition pour les nuls) de Jean-Emmanuel Derny
et Samuel Mathis, 253 p., 15,99 €,
www.pourlesnuls.fr

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