Home Best of Chroniques Curtis Harding

If Words Were Flowers

Anti-Records

Sur ses deux premiers essais, le quadra d’Atlanta semblait cocher des cases : une sorte de Bingo 60’s-70’s parfaitement rempli, mais un peu vain, d’autant que de nombreux grands disques soul de ces décennies sacrées n’ont pas encore été percés à jour. Et puis le voilà qui débaroule avec un troisième album à mettre tout le monde d’accord – et par terre. Et ce, dès l’introduction semblant jaillie d’un chœur d’église. Au fil du chemin, on croise les ombres d’un autre Curtis (Mayfield) et les accents combatifs d’un Marvin Gaye. Mais cette fois, Harding ne donnera pas l’impression de rendre une copie proprette. Au contraire, la production, éminemment moderne, marie passé pas toujours simple et futur conditionnel. Jadis habile faiseur, le voici chanteur habité.

Thibaut Allemand
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