Virginia Wing
private LIFE
(Fire Records)
On craint parfois de se lasser de la pop, ce genre aux contours indéfinissables. Et puis arrive de temps à autre un disque comme ce private LIFE. Le quatrième opus du groupe mancunien Virginia Wing pousse dans le rouge tous les réglages testés sur ses précédents opus. Beats lourds, synthés vrombissants, collages détonants… Rarement depuis les sommets d’Ariel Pink on aura connu un album aussi roboratif et vivifiant. Pourtant, les références disparates que le groupe affiche (de Jay Electronica à Lena Platonos en passant par Yellow Magic Orchestra) se résolvent dans ce disque concentré, précis dans son exubérance. Une réussite due à une science pointue de la collision. Avec ce bijou enregistré en confinement mais totalement décloisonné, Virginia Wing redonne la foi.
