Home Best of Chroniques Beck

Hyperspace

Caroline / Universal

Reconnaissons-le, l’espoir d’un très bon Beck s’était évaporé, année après année. Abonné à l’eau tiède, il arrosait son auditoire avec une poignée d’albums insipides… Alors, on se pince d’assister au retour du Beck inventif et inspiré tel qu’on ne l’avait pas entendu depuis The Information. Il y a quelque chose d’onirique dans cet Hyperspace. Pas seulement dans les textures, élaborées avec Pharrell Williams et évoquant de loin les brumes de la vaporwave. De méditations éthérées en sucreries hip-pop, cet excellent cru parvient même à rendre Chris Martin sympathique. Ce dernier obtient ici un rôle de figuration sur la très émouvante Stratosphere. La dernière partie du disque confirme joliment que l’Américain est à nouveau en liberté. Ne nous réveillons pas !

Rémi Boiteux
Articles similaires