Lomepal vs Gringe
Ego tripes
Le premier est entré dans le game par effraction, et assoit désormais son statut. Le second s’est révélé sur le tard, sortant son premier album solo (Enfant Lune) à 38 ans ! Mais Lomepal et Gringe ont tous les deux su concilier, avec la même réussite, rap et fragilité. Oui, les temps changent…
Zone sensible
Qui dit rap dit ? Biscotos en acier, dents et chaînes en or (qui brillent), guns, “boules” (féminins, hein) et biftons à gogo ? ■ Ben non. Ici, nos gars se révèlent des plus sensibles, exposant leurs doutes et fêlures intimes, voire leur féminité – pour preuve la pochette de Flip de Lomepal, où il apparaît maquillé comme une voiture volée.
Le sobriquet
Le pseudo dans le rap, c’est comme une bonne fessée dans un clip de Booba : il faut que ça claque. Antoine Valentinelli a choisi le sien en référence à son teint pâle. ■ Guillaume Tranchant, aka Gringe, renvoie à “Gringo”, son premier nom de scène… Mouais.
Côté passion
Quand il lâche le mic’, Lomepal se jette sur sa planche à roulettes. ■ Gringe, lui, avoue préférer le 7e art à la scène. Fan de cinéma coréen, on l’a vu dans Comment c’est loin avec Orelsan, Les Chatouilles d’Andréa Bescond et Éric Métayer ou Carbone d’Olivier Marchal.
Salut les copains
Nos deux gonzes sont plutôt bien entourés. Lomepal peut toujours compter sur Roméo Elvis, Caballero et JeanJass voire Philippe Katerine, qui signe un chouette featuring sur son dernier album – Jeannine. ■ Dans le crew de Gringe, on trouve Vald, Némir, DJ Pone et son poto Orelsan, bien sûr !