Home Best of Interview Eiko Ojala

Nouvelle coupe

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Ces images semblent avoir été conçues en papier découpé. Pourtant, il n’en est rien ! Jouant avec les ombres et les formes, les couleurs et les textures, Eiko Ojala crée toutes ses œuvres numériquement. Cet illustrateur estonien manie l’art de l’illusion à la perfection. Il nous dévoile quelques secrets de fabrication.

D’où venez-vous et où vivez-vous actuellement ? J’ai grandi et je vis en Estonie. J’ai 35 ans.

Quel est votre parcours ? J’ai étudié le design d’intérieur et j’ai travaillé durant quelques années dans la publicité.

D’où vous vient cette passion pour le dessin ? Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours dessiné. Puis, j’ai abordé naturellement le graphisme au début de mon adolescence.

Avez-vous été influencé par votre père architecte ? Mon père a installé un véritable esprit créatif dans notre foyer. Cela a nettement entretenu notre goût pour l’art.

Comment décririez-vous votre travail ? Je suis un illustrateur qui vise l’épure. J’ai donc tendance à éliminer des éléments pour ne garder que l’essentiel dans mes œuvres.

Quels moyens techniques utilisez-vous ? Principalement le numérique. Je façonne les éclairages et les ombres les uns après les autres. Et suis satisfait lorsque je parviens à donner à mes illustrations un sentiment de vie.

Quels types de matériaux utilisez-vous ? Votre procédé a-t-il évolué au fil des années ?  Tanz-Magazine-3

J’expérimente, teste toujours différents matériaux. Cela dit, l’essentiel reste d’avoir de bonnes idées.

Que souhaitez-vous exprimer à travers vos œuvres ? Des sentiments et émotions que l’on ne peut pas décrire avec des mots.

Où trouvez-vous d’ailleurs l’inspiration ? Citer de grandes sources d’inspiration est un peu surfait. Je suis sensible à tout ce que je trouve autour de moi, sans exclusive. Avec un goût prononcé pour la musique tout de même.

Qui sont vos clients ? Je travaille principalement avec des journaux et des magazines. Monocle, le New York Times, New Yorker et Wired comptent parmi les plus connus. Mais je collabore également avec des publications plus confidentielles.

Quels sont vos projets les plus marquants ? J’ai vraiment aimé les échanges avec Tanz Magazine. Je n’avais pas d’objectif spécifique, je devais juste réaliser une série d’illustrations mettant en avant la danse contemporaine.

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Propos recueillis par Marine Durand

À visiter : ploom.tv

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