Home Best of Chroniques Luke Haines

I Sometimes Dream of Glue

(Cherry Red Records)
Luke Haines, New Glue

Les dernières nouvelles de Luke Haines (cf LM 133) étaient plutôt bonnes. L’irascible Britannique vivait, pépère, à Buenos Aires, et livrait une compilation retraçant 15 ans de ses œuvres. Ce nouvel essai voit l’ex-Auteurs se frotter au neofolk (au sens originel : plutôt Sol Invictus que Cocoon, soyons sérieux). Sa légendaire voix de tubard entonne des mélodies aigrelettes sur des accords égrenés dans (et à propos de) la campagne anglaise. Le tout ponctué de bodhrán (instrument de percussion irlandais), d’harmonica, de bribes de guitares électriques. On songe souvent à Julian Cope. Une fois encore, les charts se passeront de ses services – franchement, qui s’en soucie ? Cette bizarrerie ajoute une pierre supplémentaire à l’étrange édifice qui lui sert de carrière.

Thibaut Allemand
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