Studio One
Studio One Supreme : Maximum 70s and 80s Early Dancehall Sounds
Soul Jazz RecordsTrop souvent réduite à son versant slackness (Yellowman, Bounty Killer, etc…), l’histoire du dancehall est bien plus riche. Trois ans après un florilège conséquent (The Foundation Sound, 2014), Soul Jazz ressert quelques merveilles labellisées Studio One. Parmi elles, des connaissances évidemment – Johnny Osbourne, Jackie Mittoo, Alton Ellis, Sugar Minott, Horace Andy – et quelques morceaux moins connus du grand public, tel l’inusable Chanting, de Jim Nastic (cette basse insensée !). Notons aussi le rub-a-dub poisseux de Lone Ranger ou la ballade conclusive Rastaman Camp de Freddie McGregor, aux accents de Marley tardif. Bref, ces 18 joyaux rebattent les cartes et poussent à explorer ce vaste domaine qu’est le dancehall.