Grizzly Bear
Comme des bêtes
Ce quatuor fut souvent présenté comme un groupe à guitares signé chez Warp. Certes, ce fut le cas, mais il valait tellement plus que ça ! Quittant le prestigieux label de Sheffield pour le mastodonte Sony, on pouvait craindre que cette pop éminemment moderne s’en trouve un peu aseptisée. Que nenni ! Ce goût de la vadrouille sonore et des harmonies vocales est intacte. Et bien que les trois-quarts de la formation new-yorkaise aient élu domicile du côté de Los Angeles, leur nouvelle oeuvre n’a rien de la superficialité californienne. Au contraire, Painted Ruins est peut-être leur disque le plus sombre. On s’attend donc à un concert sous tension…