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Painted Ruins

RCA Records / Sony

La pop subtile aux choeurs enchantés de Grizzly Bear fait des merveilles depuis 2004, adoubée par l’exigeant label Warp. Shields, en 2012, consacrait les New- Yorkais comme le chaînon manquant entre un Radiohead à la trajectoire byzantine et les hymnes de plus en plus stadiers d’Arcade Fire. Painted Ruins, cinquième jalon, voit les esthètes de Brooklyn quitter Warp pour une major, sans pour autant abdiquer les délicats entrelacs des voix de Daniel Rossen et Edward Droste. L’électricité circule toujours aussi bien dans le liquide amniotique de Grizzly Bear qui, sous des arrangements parfois alambiqués, maîtrise plus que jamais l’orfèvrerie mélodique. Le « Radiohead rustique » comme le moquait Télérama, n’aura eu aucun mal à retrouver le chemin de la ville.

Mathieu Dauchy
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