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À ta merci

A+LSO / ENTREPRISE

Il y a les disques appelant le c’était mieux avant et ceux, tel celui-ci, qui puisent dans le passé sans révérer un supposé bon goût. Et gagnent sur tous les tableaux : plaisir nostalgique et production terriblement contemporaine (voir les splendeurs d’Y crois-tu ou du très Hardy Un beau langage). Si Fishbach évoque tout un pan de la variété synth-pop francophone des années 1980 (de Niagara à Carole Laure en passant par les Rita Mitsouko, référence évidente du titre Éternité), l’Ardennaise excelle dans le piratage de nos souvenirs. Ainsi nimbe-t-elle ses mélodies immédiates d’une beauté vénéneuse que ne renieraient ni Bashung ni Christophe. Annoncé par le tube Mortel, le règne de Fishbach commence aujourd’hui.

Rémi Boiteux
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