Cosmonauts
En orbite
Rien à voir avec le pays de la vodka, Poutine et Gérard Depardieu. Ces cosmonautes-là sont de purs produits américains élevés sur les plages de la côte Ouest. N’empêche : à l’écoute de leur garage pop mâtinée de riffs psychédéliques, inspirée des Velvet Underground et autres Brian Jonestown Massacre, on a des envies de conquête spatiales.
Cosmonauts a vu le jour en 2009 dans la banlieue chic de Fullerton, terre d’enfance de Gwen Stefani et de l’inénarrable Steven Seagal. Se définissant eux-mêmes comme une bande « drug-punk », les Californiens signèrent leur premier album éponyme en 2010 sur le label indépendant Burger Records, suivi en 2012 de l’excellent If You Wanna Die I Wanna Die. Depuis, ils ont connu un certain succès, notamment avec leur 3e opus Persona Non Grata, moins garage dans sa conception mais toujours furieusement psyché dans ses mélodies lancinantes. Cet album comptait quelques titres efficaces comme Shaker, son morceau d’ouverture. Après avoir multiplié les concerts aux States, ces cosmonautes débarquent en Europe en ce début d’année. Ils défendent leur dernier-né, le très nonchalant A-OK. L’occasion de les voir sur scène balancer leur rock’n’roll halluciné, avec le flegme qu’on leur connaît. Heureuse nouvelle, les quatre compères posent leurs valises à Gand et à Lille. Ils seront accompagnés en première partie du trio OMNI, nouveau projet de Frankie Boyles qui a récemment quitté Deerhunter. Encore une bonne raison de décoller !
