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Echo & The Bunnymen, Paul Simon, Garbage, The Cure

Si vous pensez qu’un musicien a tout dit dans son premier album, passez votre chemin. Ici, on s’intéresse aux artisans qui, dix mille fois, remettent l’ouvrage sur le métier. Ces quatre noms font partie de notre décor – de celui de nos parents, parfois. Alors, chefs-d’oeuvre en péril, baudruches cent fois rafistolées ou monuments incontournables ?

Echo & The Bunnymen 

> Parmi l’épidémie de reformations, Echo & The Bunnymen est l’un des rares groupes (avec Dinosaur Jr.) à avoir sorti des albums aussi passionnants que leurs essais inauguraux. Ajoutez à cela l’humour franc du collier de Ian McCulloch – une grande gueule comme on n’en fait plus, hélas – et des chansons au classicisme exquis, aussi foudroyantes qu’au premier jour (The Killing Moon évidemment, mais Ocean Rain également) et vous obtenez l’un des plus grands groupes anglais des trente dernières années.

 


Paul Simon

(c) / Myrna Suarez

> Le petit brun au visage poupin fut souvent réduit à ses cinq albums (soit 47 immenses chansons) avec l’échevelé Art Garfunkel. Beaucoup s’en contenteraient. Via Vampire Weekend ou Fool’s Gold, la dernière décennie a revisité Graceland (1986), métissage réussi d’inspiration américaine et de sons africains. Au risque d’oublier d’autres grands disques – dont le dernier, Stranger To Stranger (2016), vaut franchement le détour. Ou comment, à 75 ans, se tourner vers l’avenir en refusant la nostalgie et le jeunisme.

 


Garbage

> En 1996 déjà, ce groupe était un peu embarrassant : trois darons – dont Butch Vig, l’homme qui produisit Nevermind de Nirvana – s’adjoignaient les services d’une Écossaise aguicheuse, qui jouait de ses charmes comme de son mal-être. Le tout sur fond de guitares post-grunge et d’un soupçon de techno. C’était l’époque où U2 sortait Discotheque et Télé Poche trouvait ça vachement osé. 20 ans plus tard, tout ce petit monde a vieilli, quant aux chansons, n’en parlons pas ! Nos éboueurs viennent de sortir un sixième LP. Voilà, voilà…


The Cure

(c) Andy Vella

>The Cure a noirci deux-trois pages importantes de la pop anglaise. Signé des disques essentiels (les débuts secs comme des coups de trique, puis la fameuse trilogie Seventeen Seconds / Faith / Pornography), et des horreurs absolues (Wild Mood Swings, franchement…). Aujourd’hui, The Cure fait partie de l’English Heritage, et Robert Smith assume toujours, à 57 ans, une dégaine absolument ridicule. Le pire : on n’y fait même plus attention.

Thibaut Allemand
Concert(s)
The Cure
Anvers, Antwerp Sportpaleis

Site internet : http://www.sportpaleis.be

12.11.2016 à 18h0077>40€
Garbage
Bruxelles, Cirque Royal

Site internet : www.cirque-royal.org

11.11.2016 à 20h0042€
Paul Simon
Bruxelles, Forest National

Site internet : http://www.forestnational.be/

01.11.2016 à 20h0097>77€
Echo & The Bunnymen
Louvain, Het Depot

Site internet : http://www.hetdepot.be/

05.11.2016 à 20h00Complet
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