Home Best of Chroniques Emily Wells

Promise

(Thesis & instinct / Boogie Drugstore)

Signataire d’une chanson pour le Stoker de Park Chan-Wook, et d’albums mêlant techniques hip-hop et orchestrations classiques, la Texane Emily Wells nous intéresse forcément. On se rue donc sur ce disque ambitieux, inspiré en partie par Pina Bausch et Joan Didion. On salue cette fois l’alliance d’inflexions folk et d’architectures baroques, tout en regrettant parfois un manque de folie, un certain lâcher-prise pour pimenter ses jolies compositions. La prochaine fois peut-être, se dira-t-on en se contentant (ô grandement) des superbes Don’t Use Me Up ou Pack Of Nobodies. Venant d’une artiste qui a su reprendre What Is Love, le fameux tube dance des années 1990 de Haddaway, tous les espoirs sont permis.

Rémi Boiteux
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