Dour Festival
Du bruit, de la fureur, de la poussière et beaucoup de musique, aussi. D’aucuns ont tendance à présenter ce festival comme un Spring Break, mais il ne faut pas oublier ce qui se passe sur scène ! L’affiche compte plus de 200 artistes, du hip-hop à la techno hardcore en passant par le reggae… Bref, si vous ne trouvez pas votre bonheur ici, on ne peut plus rien pour vous. Parmi tous ces noms, on en a choisi cinq. Pas évident.
Carl Craig feat. Mike Banks live
À ma gauche Carl Craig, légende de la techno de Détroit. À ma droite, Mike Banks, légende de… ah ben, de la techno de Détroit aussi. Bref, ces deux-là se connaissent bien et même si face à l’intransigeance de l’Underground Resistance en chef Carl Craig passe pour un réformiste, aucun doute qu’en live, le tandem ne fait pas de prisonnier. Si la sono est à la hauteur des attentes, on devrait se souvenir longtemps, très longtemps de ce set.
Snoop Dogg
Aux dernières nouvelles, Snoop voulait devenir Président de Twitter. Pourquoi pas… Pour le reste, on pourrait écrire des (trois) feuilles sur le dandy déglingué. 1,93 m et 30 kg tout mouillé, mais un poids lourd du rap US reconverti un temps dans le reggae (Snoop Lion, on en rit encore). Une certaine forme d’élégance hip-hop.
Unknown Mortal Orchestra
De l’influence de Daft Punk sur l’indie rock… Le dernier LP en date d’UMO doit beaucoup au disco funk revisité par le duo casqué. Plongeant dans des mélodies (parfois trop) cheesy, le trio se jette sur un dancefloor scintillant. À Dour, de dancefloor scintillant, il n’y a point. Mais on vous fait confiance.
Romare
À l’image de son label, Ninja Tune, Romare a les oreilles grandes ouvertes et confronte son electro, deep et soulful, aux sonorités africaines. Le résultat, absolument déroutant, a transformé ce petit maître de l’underground en valeur montante des musiques numériques de demain.
Perc
Ali Wells, alias Perc, est le chantre d’une acid techno brutale, sévère mais juste. Le boss de Perc Trax (Truss, Mondkopf, Clouds…), est un amoureux des kicks en pleine tête, des sons saturés et jamais nettoyés. Rythmes vicieux, basses meurtrières, le monde devient noir – joyeusement noir.