Vince Taylor n’existe pas (1)
La clé des (men)songes
MAXIME SCHMITT/ GIACOMO NANNIVous n’en avez pas marre des biographies de musiciens ? Le neuvième art et le rock’n’roll entretenant des liens très forts, les vies de pop stars présentées comme celles de saints s’entassent sur les étagères. Vince Taylor échappe à la règle. Peut-être parce que cette existence semble totalement invraisemblable.
Tout d’abord, que sait-on de Vince Taylor (1939-1991) ? Si peu. Un Anglais né aux USA et venu tenter sa chance en France. Un loser ultra-violent interdit de concert. Une relique du passé vêtue de cuir noir quand les fleurs avaient pris le pouvoir. Un schizophrène reprenant les pionniers mais ne composant qu’un seul standard – Brand New Cadillac – popularisé par The Clash. Voici résumée en quelques mots une carrière avortée. Mais Maxime Schmitt, lui, en sait un peu plus.
Illustrations de Giacomo Nanni
Edition de L’Olivier, 144p., 22€