Catch Me ! If You Can…
Catch Me If You Can est la deuxième soirée Hybris de l’Aéronef. Hybris, kézako ? «Une immersion totale dans un univers artistique en déployant des moyens exceptionnels en terme de décoration, mise en scène, habillage, animation, performance ». ça sonne bien, mais franchement, c’est plus que ça.
Ceux qui avaient assisté à la première, le 27 octobre de l’an 2012, ont encore des étoiles dans les yeux : dans la cour de l’Aéronef, nous étions attendus par des signes kabbalistiques et paganisme, runes et pentacles, feux de joie et cavaliers de l’apocalypse – montés sur des vrais chevaux, hein. A l’intérieur, des performances dérangeantes et un décor impressionnant conféraient au lieu une ambiance résolument autre. Clou du spectacle, un concert des fantasmabuleux Secret Chiefs 3.
Pour cette seconde soirée Hybris, la salle lilloise emblématique recentre un peu le débat sur la contrée nordiste en s’intéressant au catch. Et pas n’importe comment : en conviant des combattants bien sûr, mais également tout ce qui tourne autour de cet imaginaire.
Tout d’abord, on admire six matches des Spelers Van De Ring, superstars belges de la, hum, discipline, parmi lesquels Taylor Buster, Cheik Kamal, Monster Robinson, The Ring Master, ou encore Crazy Joe – soyons francs, on ne le connaît pas, on apprécie simplement les voir s’en mettre plein la tronche.
Ca tombe bien, Télé-Bruxelles a fait un reportage.
Et pour le reste (l’immersion, tout ça… ), on peut admirer des masques de lutteurs (très important, pensez donc au Mexique), des défilés de mode, des performances burlesques de Louise De Ville, mais aussi de Pascal Tourain, célèbres pour avoir rempli trois cartes de fidélité chez son tatoueur.
La musique, elle se fait huileuse et renfrognée – one-men band façon Hasil Adkins, mais aussi du voodoo doom, le violoncelle freak de Mr Marcaille et enfin, un DJ-set du belge TZII devrait nous envoyer au tapis.
Toutes les infos sont là.
