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Swimmer

Dirty

En 2011, le premier LP de Discodeine, potion hédoniste de discohouse et d’electro-pop, nous mettait une claque mémorable. Ce deuxième essai s’inscrit dans la même lignée. On reconnaît dès Seabox la patte de Pentile et Pilooski. Tous ces détails qui s’entremêlent au service d’un groove limpide, les textures léchées synthétisant un nombre toujours plus grand d’influences (la musique orientale sur Aydin). Sans offrir de successeur au tube Synchronize, Swimmer dévoile après plusieurs écoutes des moments de justesse époustouflants, bien que trop courts (Hydraa, Plum Blossom). Si l’effet de surprise a disparu, Discodeine séduit toujours autant et se place encore loin, et au-dessus, des habituelles chapelles de la sphère techno.

Clément Perrin
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