We are Sealand
En 1967, une plate-forme militaire de 550 m², abandonnée dans la Manche au large des côtes anglaises, est occupée par une famille de cinq membres dont le patriarche, Paddy Roy Bates, se proclame roi. Sealand est né. Il est décédé en octobre dernier mais la principauté, qui édite timbres et frappe monnaie, existe(rait) toujours. De quoi inspirer plus d’un doux-rêveur… Ainsi de ce voyage (en radeau !) vers Sealand du Re : Collectif. Partis en septembre dernier du port de plaisance d’Ath, nos plasticiens font escale à Bruxelles… Cette exposition d’un soir tiendrait de la performance. Il s’agirait d’« un évènement caractérisé par sa spontanéité et par l’onirisme de toutes choses éphémères. L’acte en présence et la présence en acte ». Sealand est une belle imposture. Et cette improbable « odyssée » jongle avec les mêmes codes, entre mystification, farce et canular.