Home Reportage Dossier Clubs : le Kiosk

Interview Dj Fab, ou DJ Czeski

Né en 2004, le Kiosk fut, durant sept ans, une institution des nuits lilloises et le premier « vrai » club techno de la ville. Paul Kalkbrenner ou Justice y sont passés bien avant de remplir les stades . Après une fermeture d’un an pour liquidation judiciaire, entouré d’une nouvelle équipe, Fabrice Fayaud poursuit l’aventure. Et fait ici le point sur la réouverture attendue du lieu.

Le Kiosk a changé de visage, quelles sont les nouveautés ?
Une terrasse à l’entrée du club, ouverte de 18h à 22h. Un habillage plus design, un sas d’isolation phonique, un bar flambant neuf tout en acier qui optimise l’espace. L’étage est désormais consacré à la régie son et lumière, et au studio de notre label (ndlr : le label Beat Boutik). Du coup, fini l’escalier et beaucoup plus de place sur le dancefloor ! Une nouvelle scène permet également d’accueillir des groupes.

Cette scène, c’est la grande nouveauté…
C’est ça. Le mardi et le mercredi nous accueillons des groupes pop, rock, psychobilly… Le jeudi est consacré à la scène drum’n’bass, hip-hop, dub ou dubstep. Les vendredi et samedi sont vraiment club, techno, house… Enfin, on ouvre le dimanche soir, avec une programmation plus deep pour bien finir le week-end.

Peux-tu nous en dire plus sur la programmation club ?
On s’appuie sur une équipe de résidents : Miss Noa, MTH, Ote Rama, Monoblok & Pussyselektor, Atmosoul, Gym X, Mix Jagger, Cricket Spiel. Motus pour les premier noms, ce sera la surprise. Mais on ne va pas démarrer avec un surbooking. Vu le contexte de crise économique, on va y aller tranquillement.

Comment te démarqueras-tu des clubs lillois apparus ces dernières années ?
On a lancé le Kiosk à l’aube du clubbing à Lille. L’ouverture d’autres lieux entretemps nous pousse à être inventifs. Avec les changements et installations effectués, on soutiendra plus que jamais de nouveaux concepts de soirées.

propos recueillis par Clément Perrin
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