Home Best of Chroniques Dirty Beaches

©DR

S’il fallait ne retenir qu’une seule des deux composantes du pseudo d’Alex Zhang Hungtai, ce serait « Dirty ». Car l’auteur des huit plages de l’album Badlands (2011) affiche une esthétique lo-fi, voire carrément cradingue – que l’on retrouve dans la photo ci-dessus. Au croisement de Suicide et Gang Of Four, le Canadien maltraite sa guitare post-punk et sa voix de crooner d’outre-tombe sur des boucles pré-enregistrées. Ce one-man band invite tout de même régulièrement un saxo free jazz sur scène. Expérimentale, volontiers bruitiste, sa musique peut en dérouter plus d’un : Dirty Beaches se contrefout de la pureté des mélodies ou de la beauté des harmoniques. Il s’agit au contraire d’offrir un peu de terreur, d’inattendu. Un petit frisson, à défaut du grand.

 

Cédric Delvallez

Le 15.02, 20h30, Amiens, la Lune des Pirates, 10/7€, +33 (0)3 22 97 88 01 // 16.02, 19h30, Roubaix, l’Alimentation, 2€, +33 (0)3 28 33 57 57 // 21.02, 20h, Courtrai, De Kreun, 10/7€, +32 (0)5 637 06 44

Articles similaires